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MessageSujet: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeMar 29 Déc - 18:31
Serivan Kabriovsk
Un regard las lancé du haut du balcon de sa chambre. Il scruta les environs avec un air si ennuyé. Cherchant comme un enfant un semblant de compagnie il finit par se résigner. Aujourd'hui encore il devrait attendre la venue de son seul ami. Dans un mouvement silencieux il s'assied en tailleur sur son lit, mit un léger encens et ferma ses yeux lentement. Bien qu'un peu de compagnie lui aurait pour une fois plu, il se suffisait à lui-même lorsqu'il méditait. Enfin bien que là il ne parvenait à faire le vide dans sa tête trop emplie de questions il tenta vainement de faire le vide. Il y parvint grâce au silence de mort qui régnait dans sa demeure. Bien que cela mettait mal à l'aise bien des personnes il n'appréciait que plus encore cela. Il pouvait alors se concentrer uniquement sur ses sensations, sur son propre corps ainsi que sa respiration lente et régulière.

N'étant alors que vêtu que d'un simple pantalon noir, étant torse nu, il pouvait sentir une légère brise lui caresser le dos et passer entre quelques mèches de ses cheveux. Il ouvrit les yeux et comprit bien vite qu'il avait tout simplement oublié de fermer la fenêtre puis soupira d'un air désespéré. C'était idiot de sa part et pour tout empirer il s'énerva contre lui-même, n'aimant pas être dérangé pendant qu'il méditait. Il souffla alors doucement pour apaiser le peu de colère qu'il ressentait puis se leva, éteignit l'encens puis ferma la fenêtre qui avait troublée sa méditation. Il décida alors de se vêtir plus chaudement et mit alors une chemise blanche ainsi qu'une cravate noire puis sortit un peu pour prendre l'air.

Il regarda son portable et mit ses écouteurs avec le sons à fond. Après tout, aimer le silence ne veut pas dire qu'il n'aime pas être immergé dans la musique aussi violente peut-elle être. Il marcha à travers un petit chemin sinueux, les plantes ayant largement prit le dessus sur sa propriété mais pour le moment il avait pas encore trouvé la motivation de couper et de s'occuper de tout ça afin que le terrain soit potable. Après tout pour le moment il était seul et n'espérait pas avoir trop rapidement de la compagnie. Et puis quand bien même cela se produirait, cette personne devrait faire avec à moins qu'elle préfère la rue ou un hôtel confortable mais cher. En y pensant, Serivan se dit qu'il n'aimait pas les hôtels pour la seule et bonne raison que les femmes de ménages entrent bien trop souvent sans toquer ou bien trop souvent tout court. De la compagnie indésirables et à répétition. Tout ce qu'il déteste au fond de lui. Ses pas finirent par s'arrêter pour observer un peu la faune et la flore qui se trouvait dans son jardin. Des oiseaux, sans doute des rats, des souris et autres rongeurs envahissant mais peu importe. Les animaux, contrairement aux humains, il les tolèrent et plus encore il les apprécie. En même temps, même pour un démon comme lui, les animaux semblaient.. Mignons, innocents et surtout indépendant. Pas comme ce ramassis d'être humains qui demandent toujours "je peux faire ça?" ou bien "comment je fais?" les petites bêtes, sont indépendant, ne répondant qu'à leur instinct et à leurs réflexe. Si seulement la moitié de la population qu'il avait pu croisé était ainsi il aurait moins l'impression de vivre dans un monde d'assisté. Malheureusement cela n'avait pas été le cas en Russie. Et ici, qu'en était-il ? Il n'avait d'ailleurs pour le moment pas vraiment côtoyer des gens de cette île. Ses réflexes le poussant à la solitude s'étaient quelque peu renforcés, ayant perdu tout repaires en s'installant ici mais au final, il n'en était pas moins heureux. C'est vrais, vivre loin de tout le monde c'est ressourçant et reposant, mais pas très pratique lorsqu'il faut faire des emplettes pour se nourrir ou bien juste pour refaire un peu la décoration.

Un bref soupire fila d'entre ses lèvres lorsqu'il sortit son paquet de cigarettes. Il sortit ensuite son briquet qu'il eut un peu de mal à allumé mais parvint finalement à allumer sa fameuse drogue. Il tira longuement sur cette dernière puis recracha la fumée, chantonnant l'air qui était dans ses oreilles sans plus se soucier de rien. Il était bien, débout face à un petit bout de nature qui lui appartenait. Rien que l'idée de tout raser pour faire "joli" le dégoûtait en réalité. Parce qu'après tout s'il venait à faire ça, les petites bébêtes allaient s'en allées et il se sentirait que plus seul encore. En y pensant il ria légèrement. L'asocial se sentant seul. Le comble.

Serivan resta alors là, debout devant les hautes herbes qui avaient envahie son jardin, fumant tranquillement sa clope sans plus se soucier de rien. Malgré tout, la journée ne semblait pas être si mauvaise en fin de compte..
Serivan Kabriovsk
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeMar 29 Déc - 23:53
Narciz Pawlevski
« Chers passagers, merci d'avoir choisit la compagnie Slyblue Asae, nous espérons que vous avez fait un bon voyage. Passez une bonne journée, au revoir. »

Narciz détourna immédiatement le regard de son carnet en cuir bleu lumineux gravé d'un délicat n°45, -sur lequel, il écrivait avec frénésie depuis plus d'une heure, assis sur une bouée sur le pont, laissant le vent marin caresser son visage pensif- quand il entendit l'annonce émanant des haut-parleurs annonçant l'arrivée sur l'île. Le jeune homme n'attendit pas un instant de plus pour ranger son stylo et son carnet dans son sac avant de le saisir et de se diriger vers la passerelle, impatient. Seulement, quand le jeune homme descendit, il eut un instant, figé sur place. Une île entièrement composée d'hommes de toutes races possibles. Après une inspiration, il reprit sa marche. Le voyage avait été très long et le réseau était quasiment inexistant, ce qui avait rendu le temps encore plus long et ennuyeux.  En regardant de tous les côtés, il se permit une moue en ne reconnaissant pas une certaine chevelure noire. Même s'il savait que Serivan n'aurait pas attendu stupidement alors que sa date d'arrivée n'était pas sûre à trois jours près, il avait imaginé de manière ridicule une scène digne d'un téléfilm : l'arrivée du bateau, lui descendant doucement comme au ralenti, ses cheveux ondulant au rythme léger du vent, Serivan l'attendant, assis sur une pierre avec nonchalance. Il aurait souri et aurait couru jusqu'à lui pour le sortir de sa rêverie, puis ils se seraient dirigés vers la maison de son meilleur ami qui devenait par conséquent la sienne...
Bon, il éteignit « télénovelas » dans sa tête avant de se diriger vers le centre de la ville. Une fois éloigné de l'agitation bruyante du port, il pût enfin sortir son téléphone à l'aise pour se remémorer les derniers messages de Serivan qui lui disais précisément où il avait choisis de vivre. Il espérait juste que ce ne soit pas impossible à pied, il venait de passer quatre semaines enfermé quasiment tout le temps et n'avait nulle envie de se retrouver encore enfermé dans un lieu clos, même si celui-ci était roulant. Il mourrait d'envie de marcher et de sentir la terre sous ses pieds. Plus de roulements, plus de tangages. Le brun eut un soupire : la forêt. Ils allaient habiter dans la forêt. De tous les quartiers qu'avait l'air de posséder cette immense île, Ser' avait choisis la forêt.
Il pris alors parti de se renseigner sur la direction à prendre avant de se lancer dans la recherche du « Domaine ». Le jeune homme rentra dans un café du centre-ville pour aborder sans complexe un des serveurs, lui demandant, avec un sourire en coin absolument craquant, s'il savait dans quelle direction était la forêt. Voyant le blond de serveur qui tentait de le faire changer de plan (« La forêt ? Pas un endroit pour un nouveau venu comme toi enfin ! »), il s'approcha de celui-ci pour planter avec le délice de le voir rougir doucement son regard d'un vert beaucoup trop vert pour la volonté de l'homme. Il répéta alors sa demande avec un nouveau sourire plus charmeur et quémandeur, le laissant respirer longuement son odeur entêtante et fascinante d'incube, faisant alors flancher sans mal le blond qui partit même lui chercher un plan à l'entrée du café, lui traçant le chemin à suivre en le dévorant du regard. Le brun se saisit du plan avec un sourire suffisant avant de remercier le blondinet avec un regard amusé et malicieux, sortant ensuite rapidement du café. Sachant très bien que dés que l'homme n'aurait plus son odorat bloqué sur son odeur et ses yeux sur son physique parfait, il reprendrait ses esprits et le verrait juste comme une très belle occasion ratée par sa propre faute.
L'incube partit dans la bonne direction avec toujours son malicieux sourire qui éclairait son regard, allant jusqu'à ses yeux qui pétillaient. Il le reverrais bientôt enfin ! Oui bientôt.

Lentement, le jeune homme sortit du centre-ville, puis des quartiers jusqu'à sortir de la ville. Son épaule droite, porteuse du sac en bandoulière depuis maintenant deux bonnes heures le faisant affreusement souffrir, il s'arrêta alors pour mettre son sac sur son épaule gauche. Il avait pu ainsi longuement observé les différents lieux, trouvant Asae très jolie et agréable à vivre, surtout si on comptait dans le lot, les triplés roux qu'il avait aperçu en traversant le quartier le plus au sud possible. Il n'avait stopper son avancée que deux fois : la première pour chopper le numéro d'un des triplés, la deuxième pour changer d'épaule son sac à l'instant. Il inspira longuement en ressortant le plan, bientôt il verrait le début de la forêt. Enfin, normalement. Le brun fourra le papier dans la poche libre de son blouson court d'un marron chocolat au lait crémeux dans un geste d'impatience. Il commencé sérieusement à fatiguer et le chemin lui paraissait encore si long... Malgré toute son impatience, il parvint enfin à la forêt dans laquelle il s'engagea sans se poser de question. Il n'avait pas envoyé un seul sms à Serivan pour le moment, voulant le surprendre de sa venue. Rien que l'idée d'enfin revoir le jeune homme avec lequel il avait passé une si bonne soirée lui donna la force de continuer son chemin d'un pas rapide et plus léger. Dans la mesure du possible où son sac rebondissait contre sa hanche meurtrie bien trop souvent. Inspirant longuement, le jeune incube se mit à chantonner doucement une valse pour le faire se sentir moins seul au monde. Autour de lui, il n'y avait que du vert. Certes les arbres étaient très beaux et toutes ses nuances lui plaisaient mais, passer du  bleu partout de la mer à cette avalanche de vert lui donnait mal à la tête.
Chêne, chêne, bouleau, chêne à nouveau songea-t-il à voix haute comme pour troubler le silence profond qui lui donnait l'impression d'avoir du coton dans les oreilles, mais bien vite des petits oiseaux se mirent eux aussi à briser ce trop profond silence, lui donnant du courage dans sa longue marche.
Il finit par apercevoir le toit d'un immense bâtiment qui était le seul des environs, donc forcément celui de Serivan. Le cœur battant, il se retrouva face à un portail ouvert. Portail qui avait bien besoin d'entretien mais, ils auraient le temps pour ça plus tard. Le brun poussa l'une des deux portes avant de pénétrer dans le domaine. Contrairement à ce qu'il imaginait, tout était dans le plus complet laissé-aller. Il dut éviter à plusieurs reprises des branches surprises sur son chemin. Non loin se dressait le bâtiment mais, une fumée de cigarette attira immédiatement l'attention du jeune incube qui sourit de toutes ses dents, presque certain de l'identité du fumeur. Il posa sans bruit son sac sur le chemin à l'abandon et se dirigea vers la fumée, son sourire devenant de plus en plus grand quand il vit une silhouette masculine plus massive que lui et une chevelure noire inoubliable. Toujours sans un bruit, le brun à l'unique mèche blanche se plaça derrière son meilleur ami avant de se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir couvrir les yeux bleus de Serivan de ses deux mains fines et blanches pendant qu'il susurra à son oreille d'un ton taquin et amusé, tel un enfant à son goûter d'anniversaire :

« Devine qui c'eeeest~ ! »
Narciz Pawlevski
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Localisation : Non loin de Serivan~
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeSam 2 Jan - 21:04
Serivan Kabriovsk
Dans un vacarme assourdissant qu'était sa musique il recracha la fumée de sa cigarette qui virevolta lentement dans l'air. Il la regarda avec un air distrait, ne sentant pas la présence derrière lui qui glissa lentement ses mains devant ses yeux ce qui eut pour effet de l'effrayer sur le coup puis il retira ses écouteurs en entendant une voix familière résonner derrière lui

« Devine qui c'eeeest~ ! »

Il hésita à répondre, pas qu'il doutait de l'identité de cette personne bien au contraire, mais il ne pensait pas cette situation être réelle malgré qu'il l'attendait. Un ange passa puis un sourire apparu lentement en étirant ses douces lèvres. Un rire léger mais audible émana de sa gorge puis il répondit à son interlocuteur avec un air amusé.

« Hé bien Narciz.. Je t'ai attendu longtemps tu sais? J'ai failli perdre espoir. »

Il prit les mains de son ami dans les siennes avant de se tourner délicatement pour se retrouver face à face Narciz et sourit légèrement en voyant l'écart de taille en laissant échapper un nouveau rire qui se montra légèrement moqueur, ajoutant alors avec toute ma sympathie du monde.

« Alors? Tu as oublié de grandir depuis notre rencontre? Je ne savais pas que je faisais ce genre d'effet.. »

Il le regarda en haussant ensuite un sourcil d'un air interrogé, bien qu'il souriait légèrement il perdit rapidement son air joyeux pour reprendre son air froid et distant habituel, tirant à nouveau sur sa cigarette avant de le regarder, ne se souvenant pas avoir eut de message pour dire qu'il arrivait aujourd'hui. Il souffla à nouveau sa fumée, prenant soins de ne pas ma lui recracher en pleine face par simple respect, espérant déjà que ça ne le dérange pas qu'il fume alors qu'ils ne sont pas à un mètre de distance. Tant pis, au pire il peut très bien s'exprimer, ce n'est pas un enfant non plus. Et encore moins un assisté du moins pour ça il l'espérait du plus profond de son être. Mais après tout il s'agissait de Narciz, alors étrangement l'aider ou le guider ne le dérangerait pas plus que cela tout compte fait. Ce serait même du temps passé avec lui en plus. Après ce genre d'idées lui venait sans doute de part la nouveauté de sa présence, peut-être qu'avec le temps il sera moins clément avec lui. Seul le temps lui dira mais ce n'était pas une chose qui le préoccupait beaucoup en cet instant. Il se demandait surtout une chose: Depuis quand son ami d'enfance est devenu aussi.. attirant ? Ah, peut-être son côté incube, les hormones de Serivan s'éveillant peut-être enfin et le tout mélangé semblait être tellement probable que cela lui arracha un frisson. C'est un ami. Juste un ami. Le seul, d'ailleurs. Il ne devait pas penser à ce genre de choses, ou peut être pas tout de suite. Il ferait mieux de voir comment son ami réagit face à lui plutôt que de cogiter bêtement face à lui. Il lâcha sa cigarette qui tomba au sol, la piétina pour l'éteindre puis demanda à son cher ami dont le temps ne l'avait au'embellit.

« Tu veux sans doute rentrer et poser tes affaires, je suppose ? »

Malgré tout aucun sourit ne naquit à nouveau sur son doux visage à la peau laiteuse. Enfin, il fallait s'y attendre de sa part. déjà qu'un rire et un sourire était beaucoup pour lui en si peu de temps, il ne fallait pas non plus qu'il en fasse trop. Parce qu'en plus de paraitre étonnamment gentil il lui laissera alors voir une image erroné de sa personne, ce qui serait vraiment ridicule de sa part. Tout ce qu'il voulait était être accepter tel qu'il est, sans plus ni moins.


HRP: Désolé que ce soit court mais j'avais pas énormément de quoi relancer le RP °^°
Serivan Kabriovsk
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeDim 17 Jan - 2:08
Narciz Pawlevski
Narciz eut une moue quand un léger silence répondit à son exclamation joyeuse et pleine de vie. Pourtant, il était convaincu de ne pas s'être trompé de lieu et ce brun était le sien. Enfin...

Il reprit un sourire plus assuré quand un rire aussi léger qu'un paquet de plume envahit l'espace, il reconnaissait ce rire pour l'avoir entendu une seule fois, le soir de leur rencontre. Quand il entendit la première phrase sortant de la bouche fine de son meilleur ami, il retient une remarque moqueuse comme quoi il avait aussi faillit perdre espoir quand il s'était retrouvé au milieu de nul part avec zéro connaissances sur le dit-lieu. Au lieu de cela, sa réplique se bloqua dans sa gorge quand il sentit deux mains étrangement solides se saisirent de ses deux fines mains qui étaient restées sur les paupières closes de Serivan pour les retirer. Cela fait, l'homme contre lequel, il avait toujours à moitié son dos collé, se retourna doucement. Rallumant sans le savoir « Télénovelas » dans la tête du jeune incube qui se permit un sourire en réponse à celui plus discret de Ser'. Sourire qui se changea en une légère grimace enfantine en entendant sa « splendide » remarque sur sa taille. D'abord, il était de taille tout à fait correcte. Ensuite, sa nature permettait soit d'être un véritable dominateur en puissance, soit un fin jeune homme aux muscles quasiment invisibles sauf au niveau de son torse. Bref. Le brun à la mèche blanche se permit de lui répondre avec toujours sa moue :

« Faillit uniquement heureusement. Tu peux produire beaucoup d'effets, mais pas celui-là navré~ »

Malheureusement, Serivan finit par perdre son sourire pour reprendre son « masque » comme le surnommait Narciz mentalement. Son meilleur ami avait tant changé depuis cette soirée. Il était devenu plus beau et dégagé une impression de force et de solitude qui troublait quelque peu me jeune incube qui l'observa un long moment, contemplant sa peau pâle et laiteuse, les yeux de pierres précieuses qu'étaient ses yeux légèrement en amande, bordés de fins cils noirs ; ses lèvres pleines qui aspiraient la nicotine de sa cigarette. On reconnaissait les traits de l'adolescent qu'il avait été sans peine, mais il avait mûri et une sérénité très reposante aux yeux du jeune homme y était inscrite. Un sourire fleurit finalement à nouveau sur les lèvres du nouvel arrivé quand une idée se fit très présente : Serivan était au-dessus de la moyenne et nul doute que s'il n'était pas ce qu'il était (alias son seul ami et la personne pour qui il avait tout quitté), il en aurait bien fait son plat de résistance ou un délicieux dessert. Il sortit de ses pensées toutes dignes de sa nature quand Serivan bougea, le faisant alors complètement réaliser qu'il ne voulait définitivement pas perdre son amitié à cause de ses instincts. Il sentit alors l'odeur vaguement déplaisante de la cigarette disparaître puis entendit son brun reprendre la parole, lui proposant alors de rentrer poser ses affaires avec toujours son masque. Narciz s'éloigna d'un pas en souriant avec amusement, tel un enfant à qui on vient de proposer une partie de cache-cache aux pays des Merveilles.

« Avec plaisir ! Tu sais que c'est assez loin du port ici ? Ça m'a fait une longue marche à pied. Encore heureux que je n'ai pas pris une valise~! »

Le brun à l'unique mèche arrangea sa veste tout en parlant, les yeux lumineux à l'idée même du ''tour'' qu'ils avaient joués tout deux à leurs familles et à leurs stupide -ou inutile au choix- guerre meurtrière. Un second sourire naquit sur ses lèvres, plus taquin et à l'image de ses pensées : moqueur. Le tout en restant toujours délicieusement attirant. Il tourna alors légèrement le dos à Serivan pour observer le haut de son futur chez-lui, tentant de l'imaginer, tout en se mettant à parler à voix haute pour espérer avoir quelques indices sur ce manoir immense avant de rentrer dedans, enlevant avec minutie une feuille qui avait eu le culot de se glisser dans sa chevelure à l'instant.

« Alors ce domaine ? Y'à une roseraie ? Une bibliothèque au moins j'espère non ? Allez donne-moi quelques informations pour me faire patienter~ ! On va habiter ensemble, c'est étrange de se dire que ton idée va finalement devenir réalité tu ne penses pas ? »

L'incube finit par se mordre la lèvre inférieure en se retournant vers Serivan, un air un peu repentant sur le visage, il pencha la tête sur le côté droit en jouant avec sa lèvre entre ses dents avant de lâcher doucement, ayant peur de le faire fuir en parlant autant d'un coup.

« Je parle trop tu trouves ? »
Narciz Pawlevski
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeDim 7 Fév - 21:48
Serivan Kabriovsk
Toujours la même moue affiché sur son visage, l'incube lui répondit après sa petite remarque:

« Faillit uniquement heureusement. Tu peux produire beaucoup d'effets, mais pas celui-là navré~ »

Un petit sourire aurait pu apparaitre sur son visage si une image des plus perverse n'était pas venue parasité son esprit à cet instant. Alors s'il ne fait pas stopper la croissance des choses, peut-être peut-il en faire grandir d'autre. Évidemment, la présence de l'incube avait envahie son aura de tranquillité et se faisait peu à peu ressentir sur ses pensées. Ou bien peut être était-ce juste la solitude trop pesante qu'il ressentait au fond de lui et qui avait envie de soudainement refaire surface, maintenant qu'il n'était plus seul. Ah, la joie de la vie en société et des sentiments qui pourraient être plutôt bien influencé par les hormones. Bien qu'il n'était pas un jeune adolescent il fallait bien s'avouer que le contact physique lui manquait peut-être. Mais alors qu'il avait reprit son masque de fer, Narciz semblait avoir un visage respirant la bonne humeur. Deux opposés pourtant si proche l'un de l'autre. Peut-être bien que la phrase "les opposés s'attirent" prenait du sens avec eux.

« Avec plaisir ! Tu sais que c'est assez loin du port ici ? Ça m'a fait une longue marche à pied. Encore heureux que je n'ai pas pris une valise~! »

Il le regarda un petit instant, l'air tout de même intéressé par ce qu'il disait malgré un petit air absent sur son visage. Il lui répondit d'une voix fluide et dénuée d'émotion, reprenant ses habitudes. Comme s'il parlait à un inconnu. Évidemment cela n'était pas volontaire, mais le fait était là.

« Vraiment? Mais alors comment comptes-tu t'installer ici? Tu n'a pas d'affaires? »

Il haussait un sourcil en sa direction, l'air tout de même surprit dans le fond. Comment allait faire alors ? Lui prêter des vêtements ? Bien que leurs carrures étaient différentes cela pourrait aller ainsi. Et l'imaginer. Narciz. Cet incube dans ses propres vêtements. Un petit plaisir que seul les plus fins gourmets pouvaient apprécier.

« Alors ce domaine ? Y'à une roseraie ? Une bibliothèque au moins j'espère non ? Allez donne-moi quelques informations pour me faire patienter~ ! On va habiter ensemble, c'est étrange de se dire que ton idée va finalement devenir réalité tu ne penses pas ? »

Il le regarda longuement. Toutes ses questions étaient tellement digne d'un enfant impatient. Bien qu'il n'aimait pas les enfants ce genre d'attitude ne le dérangeait pas le moins du monde. Narciz avait le don pour lui faire accepter n'importe quel comportement. Un don unique qui ne pouvait lui déplaire. Mais dans un sens, peut-être bien que cela valait mieux afin qu'ils ne s'entendent que mieux encore.

« Je parle trop tu trouves ? »

Cet ainsi que le démon s'approcha de lui, s'arrêta devant l'incube et sourit finement. Il avait peur de déranger? Il fallait lui prouver le contraire. Lui prouver qu'il était la bienvenue et bien plus encore. Il devait rester. Sans doute pour l'equilibre mentale du plus âgé solitaire, ou bien pour la simple raison qu'ils se l'étaient promis.

« Narciz.. Au contraire.. Ça me fais plaisir que tu me parles. Ta voix m'avait vraiment manquée. Même si la distance entre nous n'était que de quelques centimètres sur la carte, je n'en pouvais plus de ma solitude.. Enfin.. Je.. »

Ce n'est qu'après ces quelques mots sincères mais gênant qu'il rougit, donnant une couleur rosée à son teint maladif. Sa couleur n'avait désormais plus rien à enviée aux feuilles de l'automne. Lentement mais sûrement son masque de fer se brisa, laissant voir un sourire qui le fendit en deux. Aussi banal que cela pourrait être pour une personne lambda, cela était fascinant a voir. Un sourire inégalable, même pour un ange. Un regard doux à en faire pâlir les saints. Une innocence et une sincérité digne d'un enfant. Un tableau parfait, se complétant et se dessinant petit à petit, créant un décor de rêve. Cela ne dura que quelques secondes à peine, mais la volupté de l'instant laissait croire qu'une éternité était passée. Il se décala ensuite légèrement, brisant cette douce harmonie qu'il combla avec sa voix qui fut encore douce et amicale :

« Il n'y à point de roseraie. Je t'avoue que le jardinage n'est pas mon fort, je pense que l'état des lieux en dit long sur mes capacités de jardinier. Cependant il y a une bibliothèque, plusieurs chambres et salles d'eaux. Le reste, je te le laisse découvrir par toi-même.. »

Il s'avança lentement, se trouvant enfin devant la porte d'entrée en bois sculptée de sa demeure. Leur histoire allait enfin commencer. Tout allait commencer. Son coeur battait la chamade tandis que sa main se posa lentement sur la poignée de porte. Dans un léger grincement, il l'ouvrit et laissa alors un lieu sobre mais suffisamment décoré à son goût s'offrir à la vue de Narciz. Ce lieu le définissait clairement. Simple, peut-être un peu terne mais soigné. Tout était à sa place, bien rangé. Pas un grain de poussière ne figurait sur la rampe d'escalier ou bien sur l'un des meubles, tout aussi bien sculpter que la porte. Du merisier, du cerisier, et d'autres bois encore étaient utilisé mais jamais mélangé.

« J'espère que la première impression de ce manoir te plais.. Je l'ai eut dans un état quasiment similaire et pour tout te dire j'aime l'aura que dégage cet endroit.. »

Il lui présenta ensuite les différents lieux que composait ce manoir, les salles toutes bien entretenue ou la lumière du jour suffisait à elle seule à sublimer la pièce, donnant un éclat particulier aux meubles. Puis il finit par sa propre chambre, le parfum de l'encens s'étant peu à peu estompé mais donnait un côté chaleureux à la pièce, cette pièce qui lui était si chère car si personnelle. Des attrape rêves, des draps en satin ainsi que de chaudes couvertures à la fois mais douce comme de la soie. Il vivait dans un certain confort depuis sa naissance et malgré tout ce qu'il pouvait dire, il y tenait tout particulièrement pour sa chambre. Le reste pouvait être de la récupération mais pas cette pièce.

« Voilà ma chambre.. J'espère qu'elle te plait, enfin j'espère... Si tu compte venir dormir ici plutôt qu'à une autre. »

Une invitation indirecte à passer la nuit dans son lit. Romantique ou par inattention, allez savoir. Mais ses mots étaient là, et sa réponse changera la donne. Qu'allaient ils faire de toutes manières ? Après tout, ils ne sont que.. Des meilleurs amis.
Serivan Kabriovsk
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeMer 10 Fév - 23:03
Narciz Pawlevski
Narciz eut une moue plus forte quand en réponse à ses premières questions, une voix lointaine lui répondit. Il n'en pris pas ombrage, connaissant Serivan, même si venant de n'importe qui d'autre, il aurait tourné les talons. Et puis les réponses -malgré le ton- semblait sérieuses. Le brun à l'unique mèche blanche eut un air totalement insouciant en haussant vaguement les épaules pour lui répondre :

« J'ai emporté dans mon sac le strict minimum. Sinon, je me suis organisé pour que trois cartons de mes livres et vêtements arrivent dans les semaines qui viennent. Je n'ai aucun meubles, ça... Dérange ?»

L'incube le regarda s'approcher et une fois devant lui, lui sourire doucement, le rassurant ensuite doucement sur le fait qu'il « ait le droit de » trop parler. Un sourire de plus en plus grand pris place sur ses lèvres au fur et à mesure des paroles de son meilleur ami, touché plus qu'il ne voudrait bien l'admettre au fond de lui. Le coup de grâce lui fut porté quand il lui confia que sa solitude pourtant si désirée lui peser et quand son masque se brisa en un milliard de petit morceaux, comblant sans le savoir tout ce qu'espérait l'incube. Son visage pris une douce couleur, un nouveau sourire pris place sur ses traits si divins que l'on pouvait se demander si un ancêtre ange ne serait pas incrusté dans son arbre généalogique pour lui transmettre sa beauté. Son regard avait pris un air tendre et doux qui aurait pu faire tourner la tête à n'importe qui n'étant pas préparé à ça, Narciz compris. Il sentit sa gorge devenir aussi sèche que le sol à midi dans la vallée de la Mort face à cette transformation. Son meilleur ami n'était que douceur, pureté et la sincérité même. Face à cet être si pur -paradoxal vu qu'il s'agit d'un démon-, le brun à l'unique mèche eut presque l'impression d'être sale, n'avait-il jamais eut ce regard ? Puis sa voix, tout douce et clairement empreinte d'amitié se fit entendre. Brisant sans le vouloir cette étrange vision si pure. Il sembla lui parler de ce qu'il y avait au domaine et le jeune homme, revenu enfin à la réalité, regretta avidement l'absence de roseraie, c'était l'endroit qu'il préférait dans son ancienne habitation. Il esquissa par la suite une moue en coin teintée d'impatience : comment ça « par toi-même ? » ? Il allait le laisser fouiller de fond en comble son manoir ? Soit. Narciz récupéra son sac rapidement qu'il chargea à nouveau sur son épaule toujours meurtrie de douleur avant de suivre Serivan vers l'immense bâtiment qui allait leur servir de maison-commune. Une fois devant la porte, il observa la façade ancienne assez luxueuse qu'il trouva très belle, et bientôt la magnifique porte en bois sculptée s'ouvrit sur l'entrée. Son regard profondément vert voyagea un peu partout, curieux et excité de découvrir l'endroit choisit par Seri'. La dite entrée était tout en simplicité, en élégance et en bois. L'incube sourit, l'endroit manqué un peu de tableaux mais, le tout était très harmonieux et pas une seule poussière ne traînait. Il aurait néanmoins apprécier observer plus longuement l'endroit avant que Serivan ne l'entraîne vers les différentes salles de toutes les couleurs toujours assez douces. Narciz se laissa faire, observant chaque pièce en souriant doucement. Et puis, aussi soudainement que la visite avait commencée, elle s'arrêta dans une pièce où une odeur très douce d'encens sans doute était légèrement présente, cette pièce-ci était une chambre assez luxueuse avec ces draps semblables à du satin, ses attrapes-rêves un peu partout dans la pièce et ses meubles plus fins et très beaux. Il posa son sac au sol sans bruit en comprenant qu'il s'agissait de la chambre de son meilleur ami au moment même où celui-ci le lui disait. Le brun se sentait profondément touché que Serivan lui permette de rentrer dans cette pièce si personnelle. Pourtant, si touché qu'il fut, il ne put s'empêcher de lâcher un petit bruit de surprise à la fin de la phrase de son futur colocataire. Il ne laissa pas tellement le temps à son cerveau de bien assimiler l'information tant il était surpris, il regarda Serivan un moment, se demandant furtivement s'il n'avait pas relâché son "attirance de famille" entièrement sur lui par erreur, fronçant légèrement les sourcils en voyant que ce n'était guère le cas. Son ami était bien sûr très beau, désirable et il retenait une part de ses instincts d'Incube de ne pas lui sauter dessus suite à cette proposition à mi-mots. Le jeune incube finit par reprendre un fin sourire, ne sachant pas sur quel terrain s'engager de peur de perdre son seul et unique ami pour lequel il avait tout quitté. Prenant finalement parti pour les demi-mots à son tour, il reprit d'un ton amusé d'où perçait une certaine curiosité.

« J'aime beaucoup ce manoir, la première impression est très bonne même si j'aimerais bien y rajouter des tableaux anciens. Et ton petit havre de paix est splendide ! »

il laissa quelques secondes coupées ses phrases pleines d'entrain avant de répondre à la deuxième partie plus épineuse et... Attirante.

« Dormir dans ta chambre ? Ne dis pas ce genre de choses à la légère~ Sauf si tu pensais à cette nuit parce que mon lit n'était pas installé bien sûr~ »

Il avait dit cela en prenant consciemment le petit air taquin d'un enfant pris en faute mais ne voulant toujours pas et malgré tout avouer. La partie rationnelle de son esprit sachant que faire quoique ce soit de tendancieux sur ce lit, risquerait de détruire l'amitié qu'ils avaient l'un pour l'autre. Ou alors de construire quelque chose de plus fort et qui les rapprocherait plus mais c'était si peu probable... Il ne fallait guère oublier sa véritable nature qui faisait en sorte qu'il soit extrêmement volage, tel un Dieu grec. Il s'approcha ensuite d'une des fenêtres pour observer à son aise les jardins en piteux état, note à lui-même, demander à Serivan l'autorisation d'installer une roseraie pour se sentir complet ici.
Narciz Pawlevski
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeDim 21 Fév - 19:13
Serivan Kabriovsk
Serivan avait beau être froid et distant, cela ne sembla pas altérer la bonne humeur de son interlocuteur, ce qui au fond de lui le rendait heureux. Une simple moue avant d'avoir sa réponse manqua de lui décrocher un sourire.

« J'ai emporté dans mon sac le strict minimum. Sinon, je me suis organisé pour que trois cartons de mes livres et vêtements arrivent dans les semaines qui viennent. Je n'ai aucun meubles, ça... Dérange ?»

Cela ne surprit pourtant pas le russe, ayant bien vu qu'il n'avait pas de valise sur lui pouvant transporter un minimum de biens personnels. Enfin , l'important était tout simplement sa présence et cela l'emplissait d'un bonheur unique. Une fois la visite terminée et qu'il vu sa chambre, sa réaction ne manqua pas à le faire sourire si légèrement qu'il était à peine visible.

« J'aime beaucoup ce manoir, la première impression est très bonne même si j'aimerais bien y rajouter des tableaux anciens. Et ton petit havre de paix est splendide ! »

Il garda son léger sourire, heureux que son chez lui lui plaise. Après tout, si son manoir reflétait sa personnalité cela était plus qu'un simple compliment pour son habitation. Bien que Narciz ne devait peut-être pas percevoir les choses comme ça, cela en importait peu pour Serivan. Mais désormais, la question sous-entendue de tout à l'heure avait enfin sa réponse, bien qu'il ne s'était rendu compte qu'après de ce qu'il avait dit.

« Dormir dans ta chambre ? Ne dis pas ce genre de choses à la légère~ Sauf si tu pensais à cette nuit parce que mon lit n'était pas installé bien sûr~ »

Ses joues prirent une teinte rosée, réfléchissant bien à chacun des mots employés par son interlocuteur. Évidemment. C'était parce que sont lit n'était point installé. Ou du moins.. Faisons semblant, juste le temps d'une nuit. Oh bien sûr, leurs âges avancés n'aidait en rien et le manque de pudeur devait elle aussi fausser compagnie à la raison mais c'est l'espace d'un sourire qu'il prit le temps de répondre.

« Et bien tu as sans doute dû remarquer que les chambres étaient toute pourvue de lit mais.. Étant donné qu'ils sont tous d'origine ils ont un certains âge et sont donc par conséquent plutôt inconfortable.. A toi de voir quel choix tu veux faire, mon cher Narciz.. »

Un sourire en coin sur les derniers mots, préférant laisser le choix à son interlocuteur. C'était le choix de la facilité pour lui, il fallait l'avouer, mais il aimait bien voir un peu quel genre de réaction aura son ami. Acceptera t-il? Ou bien préfèrera t-il esquiver cette demande?

« Dans tout les cas, j'aimerais juste que tu saches que je passe une bonne partie de la matinée à méditer et que je n'aime pas être déranger pendant ce temps-là.. »

Il haussa brièvement ses épaules, se déplaçant vers son guéridon pour voir combien de bâton d'encens il lui restait. Deux seulement, mais cela lui suffira pour le lendemain. Après tout cela était important pour lui, ayant un odorat assez développé il comptait énormément sur les odeurs pour se détendre. Cela étant fait il se tourna vers Narciz qui était en face de la fenêtre, constatant sans aucun doute son talent pour le jardinage et l'emplacement des plantes. A vrais dire, tant que les petites bêtes étaient à l'aise dans son jardin il l'était tout autant car après tout, elles étaient là bien avant lui.

Après ce petit regard bref lancé à son jardin il tourna ses yeux vers le polonais en se posant tout de même quelques questions. Avait-il des phobies ? Des peurs? Des envies aussi, peut-être ? Il avait soudainement envie de savoir ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête et par la même occasion savoir s'il y avait des sujets de discussions à éviter avec lui ou si tout était permis.

« Dis-moi Narciz... Est-ce que.. Comment dire? Est-ce que tu as une phobie? »

Il préféra se contenté de la question sur les phobies, parler d'envie avec un incube était peut-être de trop, surtout maintenant. Il songea un instant qu'un être aussi parfait devait avoir sans aucun doute des petits défauts, des peurs, des faiblesses. En réalité il l'espérait afin de se sentir mieux avec lui, de savoir s'il devait ou non le rassurer lors de certains événements ou passages de leurs vies. Bien que n'étant que meilleurs amis, il se voyait déjà étrangement passé beaucoup plus de temps que prévu en sa compagnie. Sourire ensemble, l'un à côté de l'autre, s'échangeant des regards sincères et doux malgré la froideur de son propre coeur. Une scène digne d'un couple heureux, en somme. Mais peut-être se faisait-il de fausses idées. Peut-être bien que Narciz ne le voyait que comme l'un des autres hommes avec qui il ne partage comme souvenir que le temps d'une nuit et d'un plaisir partagé. Il laissa filer un soupire entre ses lèvres pâles, attendant sa réponse avec une légère appréhension.
Serivan Kabriovsk
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeVen 18 Mar - 18:41
Narciz Pawlevski
Narciz fit volte face assez rapidement en entendant la réponse de son... Colocataire ? Admettons. Pourquoi avait-il cette impression de double sens omniprésent ? D'autant plus qu'il devait combattre mentalement ces idées délicieuses impliquant un lit et une certaine activité. Aussitôt qu'une image comprenant Serivan apparut dans son esprit, il se gifla in petto pour s’efforcer de reprendre leur discussion. Dormir dans le même lit que son meilleur ami lui semblait à la fois une bonne idée et une idée atroce. Et il ne fallait pas laisser une gêne mélangée à un mal-être profond envahir leur futur habitation commune. Surtout pas. Fier de ces décisions qui deviendraient son mantra pour les mois ou années à venir, il reprit un sourire confiant qui se crispa peu après quand les informations données par le brun arrivèrent enfin au cerveau de l'incube. Un matelas inconfortable après plusieurs semaines sur une couchette ? Tout son « lui » à tendance bourgeoise pour ne pas dire autre-chose se rebella contre cette nouvelle information fortement déplaisante.
L'incube eut un soupir inaudible, perdant l'espace d'un instant son sourire à toute épreuve pour mieux le reprendre quand Serivan changea de sujet. Ce qui lui permit de gagner quelque instant de réflexions de plus.

« Je ne veux pas te déranger dans tes habitudes plus que nécessaire, tu saiis ? Surtout que c'est le matin que je suis le plus bruyant. Mais si un réveil avec un fond musical ne te dérange pas, je me laisserais peut-être tenté pour une nuit... Ou deux. Le temps de trouver un bon matelas bien sûr. »

Il put ensuite observer longuement le jardin pendant que Serivan semblait fouiller dans un meuble. Se demandant comme arranger l'espace tout en laissant les espaces de vies existants déjà pour par les petites bêtes avant son arrivée. La question qui survint le surpris, le forçant à se retourner à nouveau, remarquant que son ami était beaucoup plus près de lui qu'il y à quelques minutes. Des phobies... ?  
Il pencha la tête sur le côté gauche en se mordant la lèvre supérieure, pensif quant à répondre. Il ne pouvait pas donner ainsi chaque trou de son armure... Si ? Son regard se teinta d'une subtile nuance de sérieux qu'on ne voyait que rarement chez lui tant il semblait être un grand enfant avant de répondre d'une voix un peu moins légère voir même empreinte de sérieux.

« Eh bien... Le terme « phobie » est un peu fort mais j'ai une aversion pour tout ce qui touche à la guerre ou les conflits... Donc si nous pouvions ne pas parler de... La relation violente et stupide qu'entretiennent nos familles, je t'en serais reconnaissant... »

Il laissa tomber un silence suite à ces paroles pour mieux appuyer ses propos, son regard vert croisant à peine celui de Serivan, venant ainsi de lui donner sur un plateau d'argent l'une de ses plus grosses faiblesses. Mais il avait confiance en lui. Ce que Narciz n'avait pas dit, c'était que cette histoire de guerre familiale qui avait fait de lui quelqu'un d'enfantin, joyeux et bruyant. Pour contrer les décisions morbides, pour faire sourire ses frères. Il ne fallait pas qu'il gâche le premier jour de cohabitation avec son brun de solitaire. Brusquement, le jeune incube reprit un sourire, ses yeux s'animant de cette lueur enfantine qui faisait partie de lui. Il se redressa complètement avant de reprendre un ton de conversation joyeux et léger.

« Eh bien. Si... Toi aussi de ton côté, tu as des phobies ou des sujets qu'il faut mieux éviter, dis-le-moi surtout. »

L'incube s'écarta de la fenêtre pour faire un petit tour dans la chambre, son regard se posant avec beaucoup d'intérêt sur la grosse armoire. Il fallait qu'il vérifie si Seri aurait des affaires assez sveltes pour lui. Il s'en approcha avec un sourire assez large avant de se saisir d'une des poignées.

« Diiis ! Ça ne te dérange pas si je regarde si tu as des affaires pour cette nuit ? »

Sans attendre la réponse de son ami, l'incube ouvrit l'armoire, commençant à inspecter les vêtements avec minutie, se demandant à quoi pouvait ressembler Seri avec telle ou telle chemise ou pantalon. Trouvant par ailleurs que tout ce qui était Victorien était sublime. Il se promit de se souvenir de ces habits-là le plus longtemps possible afin de tout faire pour le convaincre de les porter en sa présence. Finalement, le jeune homme aux cheveux noirs et blancs tomba sur une collection de t-shirt de groupe de musique qu'il ne connaissait pas du tout pour la plupart. Préférant se concentrer sur cette partie qui était la plus portable pour dormir tranquillement, il observa chaque t-shirt tous trop grand et de loin pour son corps beaucoup moins musclé que celui de son meilleur ami.
 Il finit par sortir un t-shirt noir avec un drôle de motif en rond comme une sorte... D'attrape-rêves s'il avait bonne mémoire. Ravi, il sortit la pièce de tissus de l'armoire pour l'observer à la lumière. Malgré la taille de celui-ci qui lui ferait une sorte de grande tunique ou une mini-robe, il se retourna vers Serivan avec un sourire totalement enfantin, lui désignant le t-shirt qui avait dans le dos, le nom du groupe écrit avec de nombreuses boucles et en italique sauf pour le « broken » qui tombait en morceau : « The Broken Dream Catcher ». Il reprit alors avec un soupçon de moue adorable.

« Serii, tu me le prête pour dormir hein ? Tu veux bien ? Je ne le salirais pas promis~ »
Narciz Pawlevski
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeSam 30 Avr - 23:07
Serivan Kabriovsk
Serivan resta là, son allure droite et fière semblait à elle seule montrer la richesse de sa famille ainsi que de son éducation. Narciz, quand à lui, sembla légèrement gêné de sa proposition mais ne refusa pas l'offre du plus âgé qui sourit finement suite à cette réponse.

« Je ne veux pas te déranger dans tes habitudes plus que nécessaire, tu saiis ? Surtout que c'est le matin que je suis le plus bruyant. Mais si un réveil avec un fond musical ne te dérange pas, je me laisserais peut-être tenté pour une nuit... Ou deux. Le temps de trouver un bon matelas bien sûr. »

Une nuit ou deux. Cela lui sembla si peu mais raisonnable à la fois. Cependant le réveil sur fond musical et avoir du bruit autour de lui sera un tout nouveau style de vie pour le russe friand de silence et de sérénité. Peu importe au final si tout cela lui semblait insupportable, avec un peu d'efforts ce pourrait être surmontable et sans doute appréciable... Ou pas.

« Eh bien... Le terme « phobie » est un peu fort mais j'ai une aversion pour tout ce qui touche à la guerre ou les conflits... Donc si nous pouvions ne pas parler de... La relation violente et stupide qu'entretiennent nos familles, je t'en serais reconnaissant... »
Il hocha brièvement la tête, restant silencieux un petit moment avant d'entrouvrir ses lèvres, regardant le polonais avec compréhension et ne parla qu'après son interlocuteur :
« Eh bien. Si... Toi aussi de ton côté, tu as des phobies ou des sujets qu'il faut mieux éviter, dis-le-moi surtout. »
« Je conçois parfaitement. De toute manière il serait idiot d'en parler sur cette île, sauf si la situation oblige. Pour ce qui est de mes propres phobies.. »

Pendant que l'incube semblait intéressé par la grande armoire, Serivan prit son courage à deux mains pour tenter d'évoquer cette chose qui lui faisait si peur et qui le mettait si mal à l'aise. Sans doute son côté imperturbable et froid en prendrait un coup mais il se devait d'être sincère envers son meilleur ami. C'est alors qu'il osa enfin parler, son regard était déviant, incertain de la réaction de son meilleur ami:

« Cela va te paraître sans doute.. Idiot.. Peut-être même.. Ridicule.. Mais.. J'ai peur de l'orage. »

Il garda un instant le regard détourné, n'osant pas vraiment regarder Narciz qui mit court à ce silence gênant qui pesait depuis seulement quelques secondes. Heureusement pour Serivan que la joie semblait toujours de mise chez l'incube, cela ôtait en lui tout ses soucis précédents.

« Diiis ! Ça ne te dérange pas si je regarde si tu as des affaires pour cette nuit ? »
« Euh..? »
Pas le temps de répondre qu'il avait déjà ouvert l'armoire et qu'il fouillait dedans. Un soupire fila d'entre ses lèvres qui affichaient un léger sourire amusé par la situation. Il n'avait qu'à se servir, de toute manière il n'avait rien à lui cacher. C'est alors que Narciz sembla avoir fait une trouvaille qui lui plût assez pour se transformer en une créature encore plus adorable le temps de questionner.

« Serii, tu me le prête pour dormir hein ? Tu veux bien ? Je ne le salirais pas promis~»

Serivan le regarda un moment, appréciant la vue qu'il avait de son meilleur ami avant de faire bien attention à la fin de sa phrase. Jouons jusqu'au bout, alors.

« Ne pas le salir? Il y à une solution à ce problème.. ~ »

Il le regarda avec un sourire en coin, laissant clairement le sous-entendu paraitre cette fois-ci, comme si la barrière d'avant s'était rompue et lui permettait d'affirmer ses paroles un peu plus. C'était amusant et dangereux à la fois, mais comme un enfant il ne s'en rendait pas encore vraiment compte. Peut être cela irait-il trop loin? Aucune importance, les dés étaient lancé et le jeu venait tout juste de prendre un véritable départ. Entre amusement et risques, Serivan se lançait dans un terrain connu mais trop peu fréquenté pour savoir ce qu'il risquait vraiment.

Il s'assied doucement sur le bord de son lit, regardant toujours avec le même sourire son.. Meilleur ami. Ce détail ne lui effleura même pas l'esprit. Il voulait jouer et rien ne l'en empêchera pour le moment, pas même sa conscience. Il resta la un long moment sans rien dire, ou du moins les secondes semblaient être des heures malgré tout, avant d'enfin reprendre la parole:

« Dis moi mon cher Narciz.. Tu ne veux pas venir près de moi?»

Inhabituelle envie de contact, doublée d'un sourire charmeur et d'un regard doux et chaleureux. Serivan n'était pas vraiment lui-même, ou alors il l'était pour la première fois de sa vie. Cela était dur à dire, mais une chose était sûr : il n'allait pas arrêter de jouer de si tôt.

Il s'allongea après cela sur le lit, sans se soucier cette fois-ci de ce que pourrait croire Narciz. Il était bien, les couvertures lui tenait chaud dans le dos et étaient agréable à sentir. Il ferma doucement les yeux un instant, quittant, l'espace de quelques secondes, le commun des mortels pour rejoindre ses réflexions les plus intimes et une image de Narciz lui parvint, le faisant sourire d'un air légèrement envieux. Lorsqu'il rouvrit ses yeux, il ne savait pas combien de temps s'était écoulé, mais il se sentait si bien à cet instant que rien ne pouvait le déranger, surtout pas la présence de Narciz en tout cas..
Serivan Kabriovsk
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeDim 1 Mai - 0:56
Narciz Pawlevski
Le polonais, à l'entente du sous-entendu sensuel à peine voilé, eut un frisson et pencha légèrement la tête sur le côté gauche, laissant ses cheveux chatouillés finement sa clavicule. Son regard pris alors une teinte plus flamboyante et un éclat s'y installa. Un éclat mélangé à un certain... Désir. Ce désir déjà apparent devient une évidence à la seconde proposition. Quand son meilleur ami s'assied sur le lit, il perdit pied complètement avec l'indécente mais plaisante demande qui se répétait dans son esprit focalisé sur une seule chose. Où il était, pourquoi, quelle était la relation -purement amicale- qu'il entretenait avec cet homme... Tout cela n'avait plus place dans son esprit. Et le fait qu'il puisse amèrement détruire une longue relation de confiance ne l'effleura même pas. Son cerveau s'était tout simplement bloqué et ses instincts de naissances avaient pris la suite afin de concrétiser l'envie augmentant doucement l'atmosphère de la pièce malgré l'heure précoce. Quand le brun finit par s'allonger dans le lit dans un mouvement ample et qui attisa le feu qui se développait au fond des yeux de Narciz, il fit un pas en avant. Comme incapable de résister plus longtemps, inconscient de la pièce de tissus toujours entre ses mains, créatrice de cette histoire qui ne pouvait guère bien se finir.  Si Serivan avait levé les yeux vers lui, il aurait pu apercevoir l'air torturé d'envie de l'incube. Celui-ci été attirer vers le russe comme une guêpe l'aurait été avec du sucre d'excellente qualité importé tout droit d'une réserve sucrière. En effet, à ses yeux et actuellement, le démon ressemblait plus à une délicieuse chose à dévorer qu'à son seul ami et la personne en qui il faisait toute confiance.
Lentement, le brun à l'unique mèche s'approcha d'un pas, puis d'un second et enfin d'un troisième. A chaque pas, des frissons l'envahissait sans scrupule et avec une certaine violence. Il en avait tant envie... Alors, pourquoi cette pensée atroce que c'était mal d'accomplir ces idées loin d'être pures qui lui traversaient son esprit ? Pourquoi ce sentiment confus qu'il regretterait chacun de ses pas dans un futur assez proche ? Il se stoppa un court instant juste le temps de défaire son blouson marron dans un zip à la limite de l'obscène, laissant celui-ci tomber au sol avec léger bruit mate, rendant l'instant encore plus dépravé avant de reprendre son avancée pas à pas. Sans sa veste, on pouvait observer le pull blanc col V moulant à l'indécence son torse fin.  

Ses mouvements étaient devenus d'une grâce et d'une sensualité impudique telle que quiconque l'aurait vu, n'aurait pu lâcher son regard de sa désirable silhouette avançant d'une manière presque féline et sans bruit vers le lit massif qui pouvait sans mal accueillir deux personnes. Qu'elles soient l'une sur l'autre calmement ou collées et en mouvement. Un sourire charmeur et animal fleurit sur ses fines lèvres roses qui semblaient un appel aux baisers pendant qu'il déposa sans bruit le t-shirt inutile sur un des rebords du lit. T-shirt qu'il avait prévu d'emprunter à une époque si lointaine à présent. Si cette période si sage avait belle et bien existé avant ce moment délicieux au goût d'interdit, ce qui été loin de calmer l'impur.
Avec des mouvements précis, il monta sur le lit. Faisant à peine s'affaisser le matelas sous son poids plume pendant sa montée puis pendant qu'il avançait à quatre pattes pour se placer sans mal au-dessus du délicat et très clairement attirant corps allongé en travers du lit. L'homme sous lui avait les yeux fermés, les mêmes yeux qui avaient embrasés sans peine les nerfs mis à rude épreuves de l'incube. Il avait par ailleurs, toujours le même sourire chaleureux qui n'avait pas aidé. La situation allait-elle dérapé plus qu'elle ne l'avait déjà fait ? Le plus jeune mourrait d'envie, inconscient de la réalité de toute cette scène, de goûter à la peau si pâle de son meilleur ami, de voir disparaître ses pièces gênantes de tissus, de pouvoir être écrasé par le poids si virile de cette stature impressionnante.  
Oui il avait des idées débauchées et celles-ci devenaient de plus en plus libidineuses à chaque seconde si près de cet enivrant personnage. Combien de temps avant qu'il ne puisse plus jouer à ce jeu de surface ? Avant qu'il ne reprenne ses esprits ? Tout cela dépendait entièrement des possibles réactions de Serivan, de ses yeux doux, de sa chaleur et de son sourire si rare, qui à eux quatre avaient réussi à allumer sans grande peine une partie de Narciz que celui-ci voulait tant garder secrète aux yeux de cet homme si précieux à ses yeux et ce le plus longtemps possible. Résultats, il n'avait même pas tenu une journée. Nul doute que quand celui-ci réaliserait la puissance de ce... Dérapage, il chercherait à expliquer son comportement des plus lascifs. Mais pour le moment, seul un puissant sentiment apparenté à une tentation si peu camouflée pouvait expliquer son actuelle manière d'agir trouble.
Le polonais souffla doucement sur les lèvres pleines de son vis-à-vis avec un plus grand sourire libertin, un profond dessein charnel étant clairement visible dans chacune de ses respirations.

« Je suis là maintenant~ Quelle solution proposes-tu pour ne pas... Salir ce t-shirt pendant la nuit ? »
Narciz Pawlevski
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeJeu 16 Juin - 21:32
Serivan Kabriovsk
Serivan, allongé sur le lit les yeux fermé, se concentra sur ses sens. L'odeur de l'encens entremêlée à celle de Narciz, le bruit de pas s'approchant lentement de lui, le matelas s'affessant légèrement, accueillant une nouvelle personne dessus, le goût du désir montant et enfin, ses yeux s'ouvrirent, comblé par la vue offerte. Un sourire aurait pu parcourir ses lèvres si seulement il n'était pas aussi estomaqué par cette situation si différente qu'il y avait tout juste quelques minutes mais heureusement pour l'incube au dessus de lui, son instinct le plus primaire reprit le dessus, écoutant chacun de ses mots qui parurent être une véritable mélodie aux oreilles du démon.

« Je suis là maintenant~ Quelle solution proposes-tu pour ne pas... Salir ce t-shirt pendant la nuit ? »

Il garda son regard ancré dans le siens, fixant ses prunelles émeraude qui étaient reines de son désir, puis laissa enfin apparaitre ce sourire tant retenu durant toute ces années. Ce sourire emplis de désire, si souvent oublié et renié, remplacé par sa solitude presque maladive. Il bougea enfin, comme s'il venait de redécouvrir les mouvements. Une main se glissa dans le dos de Narciz, l'autre sur sa joue, caressant son corps qu'il désirait le plus avidement du monde. Sa peau douce et laiteuse était un véritable plaisir à caresser, puis, son corps en désirant plus, ses lèvres parcoururent de baisé son cou tout en laissant son souffle chaud l'effleurer.

Les caresses se multiplièrent, les tissus tombèrent peu à peu, laissant le temps aux deux amant de découvrir le corps de l'autre, que ce soit de leurs yeux, leurs mains, leurs lèvres. La chaleur ambiante monta au fil de leur excitation respectives, les murmures devint de fin gémissements de plaisir. Serivan le regarda, son regard ayant changé. Ce n'était plus son ami qu'il regardait, c'était son nouvel amant, cet être si unique qu'il comblait du mieux qu'il le pouvait, prenant lui aussi du plaisir à cet acte charnel. Il pouvait sentir les ongles de son amant le long de sa colonne vertébrale, se mordant la lèvre inférieure. Chacune des sensations ressentie et offerte était un petit plaisir comparer à celui qui bouillonnait au creux de ses reins. Rapidement doux et sauvagement lent. Il jouait de son bassin et de ses crocs ainsi que de ses ongles, marquant, griffant, léchant son cou et ses épaules. Un dernier mouvement accompagné d'un râle de plaisir, les hanches de son amant légèrement griffées. Il venait de le marquer comme siens. Désormais, son ami serait sa nouvelle propriété, bien qu'il ne s'en rendait pas encore réellement compte.

Après s'être retiré il s'allongea tout près du corps de son amant, fermant ses yeux en ayant encore sa respiration haletante. Il avait encore chaud, son corps avait de légère perles de sueur qui l'ornait. Une odeur singulière dans ses narines, ou plutôt dans la pièce entière le fit revenir à cette réalité qu'il aurait aimé fuir de tout son être. Il rouvrit ses yeux et fixa Narciz sans bouger la tête. Il se demandait ce qu'il allait se passer ensuite. Surtout demain. Rien n'allait être plus comme avant, tout ça pour un agréable dérapage. Mais le changement, était-ce mal? Il pouvait y voir du bénéfique, si tout deux jouait le jeu. Un couple. Rien que cette idée le fit frissonner de dégoût. Être rattacher à une personne, accorder une attention particulière, comme si c'était la personne de notre vie. L'attendre avec impatience dès qu'il quitte la maison. Au final, n'était-ce pas déjà ce qu'ils faisaient l'un pour l'autre? Serivan soupira. En fait, il pensait être le seul à penser autant, à songer au fait qu'il le considérait depuis le début comme une personne spéciale.
Serivan Kabriovsk
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MessageSujet: Re: L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz] Icon_minitimeSam 2 Juil - 12:44
Narciz Pawlevski
Il sentit autant qu'il ne vit le changement s'opérer chez son hypothétique amant, celui se mettant à caresser son corps avec certaines manières. Narciz répondit bien vite à ces attentions, s'embrasant de plus en plus. Bientôt les limites qui étaient encore entre les deux disparurent. L'incube se mettant à embrasser sans pudeur le corps offert sous lui en simultané des baiser donnés. La température de la pièce monta de plus en plus, noyant l'odeur de l'encens sous celles mélangées des deux amants qui se découvraient avec une impatience pourtant douce. Le consentement mutuel influencé par la présence d'un corps chaud sur un autre et par des paroles à double sens. Le concret avait bel et bien quitté leurs esprits depuis un moment.
A chaque contact, à chaque morsure, à chaque caresse ou griffures, le corps de l'incube répondait avec toujours plus d'enthousiasme. Tout autour, le décor perdait de son réalisme; de sa dureté, il ne restait qu'un vague fond, comme ci que le peintre, auteur de cette délicieuse farce, avait jeté avec nonchalance de l'eau tout autour des personnages principaux. Il ne restait que ce corps chaud contre le sien, que ce désir, ce plaisir d'appartenance, cette douceur... Narciz sentait avec extase son propre corps se tendre, approchant toujours plus de ce point de non-retour. Sa tête était lâche et suivait les mouvements presque violents de son amant, de ses yeux étincelants de désir, il dévoré du regard la peau tatoué ou pure. S'il avait dans l'idée de la caressée, les mouvements plus rapides eurent raison de ses dernière bribes d'esprits. La peau, si elle ne se déchira pas sous ces griffes, fut marquée de long traits rouges tout le long. Sa voix montant de plusieurs octaves en de sons désirables. L'incube sentit son corps cédant sous le plaisir ressentit, quelque temps avant son amant qui poussa un son affriolant au moment où son tour vint. Il se laissa alors tomber sur le lit dans un bruit amorti par le matelas et par les coussins
Bientôt il eut une impression de vide désagréable quand son amant s'allongea tout près de lui.
L'odeur d'encens de la pièce avait été balayé par celle de leur acte. Avec un soupire, l'incube encore loin de la situation, se tourna pour s'allonger sur le ventre, mettant ses bras sous sa tête afin de pouvoir encore dévoré du regard son amant. Observant sans un mot le corps désirable et nu à ces côtés. Bientôt les dernière effluves de plaisir quittèrent l'esprit embrumé de l'homme. Le choc de ce qu'ils venaient de faire enserrant son cœur. A l'extérieur, personne n'aurait pu remarquer le changement d'état d'esprit, l'incube gardant un fin sourire apaisé et les yeux mi-clos. Ces cheveux ayant à présent un aspect clairement bestial. Intérieurement, il était recroquevillé dans un coin entrain d'insulter avec un vocabulaire très fleuri chacun de ces instincts. Serivan à ses côtés semblait calme. Trop. Est-il entrain de réfléchir à une manière de lui dire de retourner en Pologne et de l'oublié à tout jamais ? Ou pire, allait-il le jeter dehors sans un mot, lui balançant ces affaires par la fenêtre en le traitant comme un sale allumeur ? Non... Serivan n'agirait jamais comme ça, si ? En même jusqu'à il y a une vingtaine de minutes, il ne pensait pas non plus que son meilleur ami était en actif, du genre à laisser des traces possessives un peu partout. Narciz pesta intérieurement en songeant que la nuit était encore loin, il ne pourrait donc pas éviter la conversation à venir en s'endormant avant de sortir en silence le lendemain comme il le faisait souvent. Il ne lui restait qu'un choix dans l'espoir que l'esprit parfois étrange du brun le suive dans cette sortie sans aucunes discussions lourdes de sens et de conclusions. Il ne pourrait jamais sortir avec une personne... Et il ne voulait pas perdre cette personne si chère à son cœur. Son ami.


Le polonais finit par se redresse sur le coudes puis entièrement. Il déposa un baiser papillon sur le front de son amant avant de se relever du lit, ramassant son pantalon et son haut sans oublier son boxer qui avait rencontré brutalement le sol à un moment d'impatience, se composant un sourire amusé qu'il été loin de ressentir au fond de son âme, un peu perdue.

« Merci, c'était sympa~ Tu m'as dis qu'elle était où la salle de bain déjà ? »

Il passa sa main libre de ses habits dans ses cheveux, tentant de les arranger et de leurs enlever la sensation des larges mains chaudes de Serivan passant dedans. En vain. Il se sentait mauvais de conclure ainsi. Qu'espérait son ami ? Que désirait-il lui ?
Narciz Pawlevski
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L'asocial souffrant de solitude. [PV Narciz]
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